Nous avons partagé, ces derniers mois, des notions sur la communication : « 30 clés pour mieux communiquer » toujours à disposition dans notre blog. Il s’agissait de commentaires sur la communication en général, et de celle orientée vers le domaine professionnel et enfin personnel.
Le niveau choisi pour cette évocation de « l’entente » améliorable dans la vie sociale, commerciale et individuelle, un survol d’une micro-communication, comme il existe une micro-économie ne serait cependant pas satisfaisant sans son pendant plus général :
la Macro-communication.
De la même façon qu’une meilleure micro-communication augmente la probabilité d’une meilleure compréhension de « l’autre », la validation de la macro-communication pourrait œuvrer pour l’harmonie entre les peuples. Il faudrait définir – et cela suffirait -, à la lumière de l’anthropologie et de l’ethnologie comparées, les structures sociales, philosophiques et religieuses de façon exhaustive, de chaque peuple, et faire de cet acquis le principal outil d’approche des échanges internationaux avec au moins quelques chances de ne pas heurter des collectivités, nous privant ainsi des bénéfices réciproques d’échanges dans tous les domaines.
Nous ne retomberions pas dans ces attitudes où la méfiance domine. L’observation d’une séance aux Nations Unies est l’exemple à ne pas suivre : les représentants des peuples du monde viennent en séance dédiée à des thèmes précis et ils ne sont porteurs que d’instructions de leur gouvernement : « oui » à tel projet, « non » à tel autre !
De fait, les connaissances nécessaires pour améliorer les relations internationales sont connues, mais leur mise en œuvre passe loin derrière les concurrences et inimitiés chaque jour soulignées par le monde politique qui, pour masquer son incompétence à gérer les problèmes, souvent communs, développe une perversion de la communication : la démagogie.
Communiquer à l’échelle du globe procède des méthodes de la communication individuelle, compliquée des principes de la psychologie des foules dont les bases reposent sur :
« l’impulsivité, l’irritabilité, l’incapacité de raisonner, l’absence de jugement de l‘esprit critique, l’exagération des sentiments, et autres… » (Gustave le Bon dans son fameux « Psychologie des foules »).
Ces caractéristiques, qui rappellent celles, chez l’humain, d’une enfance perturbée, soulignent l’aspect immature des masses humaines et sont les prémices de la plupart de leurs dysfonctionnements, tels la xénophobie, le racisme, la propension à la violence, germes des guerres et des animosités trouvant leurs racines dans leurs différences ethnologiques, religieuses, etc., remontant à leurs valeurs fondatrices.
L’évidente nécessité d’une refonte d’une base efficace à l’entente entre les peuples passe donc par la compréhension individuelle des principes d’une bonne communication libérée des doutes et préjugés générés par l’ignorance et la peur.
Postface
La communication n’est pas un choix, mais une absolue obligation, essence du fonctionnement social (plus d’une personne en présence).
Refuser d’en appliquer les règles élémentaires de bon fonctionnement est contre productif. Bien communiquer facilite tout pour un coût nul.
Même sans formation académique dans ce domaine, chacun sait parfaitement ce qui le heurte dans ses rapports à autrui, ce qui lui rend tout à fait clairs les domaines de prudence : « ce qui me fait mal n’a pas de raison de faire du bien aux autres. »
Les effets d’une meilleure communication sont contagieux, car ils déterminent une ambiance d’échange plus confortable, donc plus propice à l’efficacité en entreprise, plus tolérante dans les rapports privés, généralement neutralisante de stress en toutes circonstances.