Stratégie dans le coran
« Lorsque tu (Muhammad) te trouves parmi eux, et que tu les diriges dans la prière, qu’un groupe d’entre eux se mette debout en ta compagnie, en gardant leurs armes. Puis lorsqu’ils ont terminé la prosternation, qu’ils passent derrière vous et que vienne l’autre groupe, ceux qui n’ont pas encore célébré la salat. à ceux-ci alors d’accomplir la salat avec toi, prenant leurs précautions et leurs armes. Les mécréants aimeraient vous voir négliger vos armes et vos bagages, afin de tomber sur vous en une seule masse. Vous ne commettez aucun péché si, incommodés par la pluie ou malades, vous déposez vos armes ; cependant prenez garde. Certes, Allah a préparé pour les mécréants un châtiment avilissant. Quand vous avez accompli la salat, invoquez le nom d’Allah, debout, assis ou couchés sur vos côtés. Puis lorsque vous êtes en sécurité, accomplissez la salat (normalement), car la salat demeure, pour les croyants, une prescription, à des temps déterminés. Ne faiblissez pas dans la poursuite du peuple [ennemi]. Si vous souffrez, lui aussi souffre comme vous souffrez, tandis que vous espérez d’Allah ce qu’il n’espère pas. Allah est omniscient et sage ». (IV 102-103-104)
Ce que dit le coran de :
Jésus, Marie, Jean-Baptiste, Joseph.
… « Jésus et (Allah) lui enseignera l’écriture, la sagesse, la thora et l’évangile ».
Ce passage, où Dieu enseigne l’Evangile à Jésus peut avoir deux significations : ou il faut considérer que le Messager n’a aucune idée de ce qu’est l’Evangile – vie de Jésus – où que Dieu lui enseigne ce que sera sa vie, ce qui pourrait être justifié par la conscience de Jésus quant à son futur, jusqu’à sa mort.
… « et il sera le Messager aux enfants d’Israël, [et leur dira]: « en vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d’un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission d’Allah, cela devient un oiseau. Et je guéris l’aveugle- né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission d’Allah ».
Ce passage justifie les « miracles de Jésus » en précisant qu’il s’agit d’actions réalisées avec la permission d’Allah, évitant la « surhumanité de Jésus », ou pire, sa déification.
« Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants » (III 48, 49) et à cause leur parole : « nous avons vraiment tué le christ, jésus, fils de marie, le messager d’Allah »… or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié ; mais ce n’était qu’un faux semblant ! et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l’incertitude : ils n’en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l’ont certainement pas tué . Mais Allah l’a élevé vers lui. Et Allah est puissant et sage ». (IV 157,158).
Ce passage du Coran refuse catégoriquement la mort de Jésus de façon logique, car le texte acceptant son existence près de Dieu, s’il était mort, eut exigé qu’il ressuscitât et cela présumerait de son caractère éternel, privilège de Dieu (arbre de la Vie du Jardin d’Eden). Toute confusion est écartée s’il n’est pas mort, sans présumer de son éventuelle éternité.
Jésus est le seul « homme » élevé par Dieu auprès de lui.
« Et quand jésus apporta les preuves, il dit : « je suis venu à vous avec la sagesse et pour vous expliquer certains de vos sujets de désaccord. Craignez Allah donc et obéissez-moi. Allah est en vérité mon seigneur et votre seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin ». Mais les factions divergèrent entre elles. Malheur donc aux injustes du châtiment d’un jour douloureux ! (XLIII 63, 64, 65) dis : « je ne suis qu’un homme comme vous. il m’a été révélé que votre dieu est un dieu unique. Cherchez le droit chemin vers lui et implorez son pardon ».
Aussi l’occasion d’insister sur l’unicité de Dieu : « je ne suis qu’un homme comme vous ».
« Et malheur aux associateurs » (LXI 6) Marie (rappelle-toi) quand les anges dirent : ô Marie, certes Allah t’a élue au-dessus des femmes des mondes » (III 42).
« Ô marie, obéis à ton seigneur, prosterne-toi, et incline-toi avec ceux qui s’inclinent. (III 43) (rappelle-toi,) quand les anges dirent : ô marie, voilà qu’Allah t’annonce une parole de sa part : son nom sera al-masih Hissa (Jésus en arabe), fils de marie, illustre ici-bas comme dans l’au-delà, et l’un des rapprochés d’Allah. (III 45) elle dit : seigneur ! comment aurais-je un enfant, alors qu’aucun homme ne m’a touchée ? – c’est ainsi ! Dit-il. Allah crée ce qu’il veut. Quand il décide d’une chose, il lui dit seulement : sois ; et elle est aussitôt. (III 47) Zacharias pria son seigneur, et dit : ô mon seigneur, donne-moi, venant de toi, une excellente descendance. Car tu es celui qui entend bien la prière. Alors, les anges l’appelèrent pendant que, debout, il priait dans le sanctuaire : voilà qu’Allah t’annonce la naissance de Yahya, confirmateur d’une parole d’Allah. il sera un chef, un chaste, un prophète et du nombre des gens de bien. 40. il dit : ô mon seigneur, comment aurais-je un garçon maintenant que la vieillesse m’a atteint et que ma femme est stérile ? Allah dit : comme cela ! Allah fait ce qu’il veut. « Seigneur, dit Zacharie, donne-moi un signe. – ton signe, dit Allah, c’est que pendant trois jours tu ne pourras parler aux gens que par geste. Invoque beaucoup ton seigneur ; et, glorifie-le, en fin et en début de journée ».
Autre caution se référant à l’évangile (Annonciation).

Manuscrit persan du Moyen Âge représentant le prophète Mahomet conduisant Jésus, Moïse et Abraham à la prière. Wikimedia
Joseph n’est pas mentionné dans le coran.
Bien que père putatif de Jésus, il est l’époux de Marie et cela complique la maternité virginale de celle-ci dans un texte destiné aux foules de l’époque.
Obligations en islam.
5 prières par jour : fajr zuhr asr Maghrib issa ;
soit : aube, midi, après-midi, soir, nuit.
Pèlerinage à la Mecque « au moins une fois dans la vie si tes moyens te le permettent ».
Zakat (aumône) : au minimum 10% de ce qui dépasse le nécessaire.
Chacun définit son nécessaire.
Ramadan (mois de « ramadan ») jeûne et abstinence de l’aube au coucher du soleil.
Chaada : l’attestation de l’unicité de Dieu : « Allah ila l’Allah, ou Mohamadou Rasul Allah ». (il n’y a de dieu que Dieu et Muhammad est son Messager).
Le mois de ramadan semblable au carême chrétien (établi au iv° siècle), souvenir des quarante jours de jeûne de moise avant de recevoir la loi sur le Sinaï et des quarante jours de jeûne de jésus dans le désert, avant de commencer sa vie publique. Le mois de ramadan est une période de prière et de purification intérieure (en théorie) aid el fitr – aid el kebir sont les fêtes qui suivent le ramadan. El aid el fitr (fête de la rupture du jeûne), termine le mois de ramadan.
El aid el kebir (« grande fête, le10 du mois Dou al hijja) commémore le sacrifice (non consommé) du fils d’Abraham, Ismaël. (Genèse 22, 1-12) 1. Mouarram 2. Safar 3.Rabia al awal 4.Rabia ath-thani 5.Joumada al oula 6.Joumada ath-thania 7.Rajab 8.Chaabane 9.Ramadan 10. Chawwal 11. Dhou al qi`da 12. Dhou al hijja.
La circoncision.
Les musulmans suivent la tradition juive, en souvenir de l’alliance de dieu avec Abraham (Ibrahim pour les musulmans). La circoncision n’est pas prescrite par le coran. Il est possible de devenir musulman sans être circoncis.
« Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils m’adorent ». (LI 56)
De nombreuses conjectures ont été faites sur ce verset. Quel besoin à le Dieu unique et tout puisant du Coran d’être adoré ? Ou doit-on comprendre que Dieu a créé ces êtres pour qu’ils l’adorent comme seul dieu et confirme son unicité ?
Muhammad ne prétend pas fonder un nouveau dogme : il dit que sa mission est de restaurer dans sa pureté originelle celui des juifs et des chrétiens.
Son message spécifique est la loi : la charia. L’islam est une communauté religieuse, politique et sociale : la Oumma. L’ange Gabriel lui récite le coran, tel qu’il est écrit au ciel :
« Nous en avons fait un coran arabe afin que vous raisonniez. il est auprès de nous, dans l’écriture-mère, sublime et rempli de sagesse ». XLIII 3-4).
Ce verset suggère que l’Ecriture-Mère est d’essence divine et peut générer autant de Coran dans autant de langues que nécessaire. On évite ainsi le livre saint écrit dans une langue locale, donc non-universelle.
La promesse à sainte Catherine (Ashtiname) :
« Ceci est un message de Mohammed ibn Abdoullah, constituant une alliance avec ceux dont la religion est le christianisme ; que nous soyons proches ou éloignés, nous sommes avec eux. Moi-même, les auxiliaires [de Médine] et mes fidèles, nous nous portons à leur défense, car les chrétiens sont mes citoyens. Et par Dieu, je résisterai contre quoi que ce soit qui les contrarie. Nulle contrainte sur eux, à aucun moment. Leurs juges ne seront point démis de leurs fonctions ni leurs moines expulsés de leurs monastères. Nul ne doit jamais détruire un édifice religieux leur appartenant ni l’endommager ni en voler quoi que ce soit pour ensuite l’apporter chez les musulmans. Quiconque en vole quoi que ce soit viole l’alliance de dieu et désobéit à son prophète. En vérité, les chrétiens sont mes alliés et sont assurés de mon soutien contre tout ce qui les indispose. Nul ne doit les forcer à voyager ou à se battre contre leur gré. Les musulmans doivent se battre pour eux si besoin est. Si une femme chrétienne est mariée à un musulman, ce mariage ne doit pas avoir lieu sans son approbation. Une fois mariée, nul ne doit l’empêcher d’aller prier à l’église. Leurs églises sont sous la protection des musulmans. Nul ne doit les empêcher de les réparer ou de les rénover, et le caractère sacré de leur alliance ne doit être violé en aucun cas. Nul musulman ne doit violer cette alliance jusqu’au jour du jugement dernier (fin du monde). » texte dicté par le messager en l’an 6 de l’égare (628 ad).
Cette promesse, dont l’original existerait toujours, mais on ignore où, marquée de l’empreinte de la main du Messager est évidemment contestée par les autorités religieuses musulmanes et cette attitude aurait été suscitée et amplifiée par le nombre de copies qui ont été réalisées dans certains monastères pour en avoir les bénéfices essentiellement sécuritaires.