Toutes autres mesures considérées, le seul moyen de voir un jour cette pandémie s’éteindre, c’est la vaccination.
Le président de la République, dans un noble élan électoraliste, a décidé que cette vaccination ne serait pas obligatoire, préservation des libertés oblige !
Mais de quelle liberté parle-t-on ? On fait des lois en France pour tout. Et qui dit loi dit encadrement, obligation ou interdiction. Ces imbéciles (*) qui crient aux mesures liberticides, républicains endormis par leur confort qui oublient que la liberté n’est qu’un concept, un rêve dans une société. Dès lors que les êtres humains sont plus d’un, il faut des aménagements à cette société naissante, sinon, il y aura un Cain et un Abel, ou un Romulus et un Rémus. A plus forte raison quand on parle de foules par définition aveugles.
Quelle liberté a-t-on en passant notre porte : on doit marcher sur le trottoir ; en voiture, on doit respecter la vitesse, se garer où c’est autorisé, s’arrêter au feu rouge, etc. Dans d’autres domaines, payer ses impôts, se soumettre à toutes sortes de règlements administratifs, avoir un passeport pour pouvoir simplement marcher droit devant soi sur cette planète et souvent, même avec ce document, on ne peut pas aller de l’avant. De la même façon qu’on nous baptise ou nous circoncise, sans nous demander si ,c’est bien à cette religion qu’on veut appartenir, on nous vaccine contre plusieurs maladies, intelligemment d’ailleurs, car la grande histoire du vaccin, c’est de se protéger et protéger les autres.
De toutes ces mesures liberticides, et de mille autres, le vaccin devrait être dans les toutes premières en matière d’importance et de légitimité ! Eh bien, non ! On laisse à une proportion, malheureusement non négligeable (on parle d’environ 40% de la population), le droit de recontaminer l’entourage et de relancer l’épidémie (c’est ce qui va arriver, soyez-en sûrs) par l’imbécile (*) volonté d’un seul. C’est criminel, car cela suppose beaucoup de malades, donc de souffrances, et de morts. Beaucoup de morts, de familles dévastées…
(*) Imbécile : privatif « in » (« im devant un « b ») « bécile » de bacile (bâton). L’imbécile est celui qui n’a pas de bâton de marche, métaphore qui s’applique à quelqu’un qui ne s’appuie pas sur la raison. Il s’agit d’un constat, pas d’une insulte.