Nombre de morts de la Covid19, première vague : environ 30.000
Nombre de morts de la Covid 19, deuxième vague : plus de 50.000 (mercredi 3 mars). Aujourd’hui, 93.180 au total.
Pour éviter de perdre notre temps en palabres inutiles, voyons les causes essentielles de ces catastrophes, qui montrent, de plus, une augmentation des décès.
D’abord, une politique erratique du Président de la République, seul maître à bord après Dieu (à vérifier) qui passe son temps à soigner son image et à tenter de complaire à tout le monde (gymnastique impossible dans n’importe quel cas) et ensuite d’essayer, avec le même « succès », de ne pas dépasser le seuil d’« acceptabilité », par le peuple, des mesures prises. Si c’est le peuple qui décide ce qui est acceptable, autant le laisser décider. Au moins, ça ressemblera à de la démocratie.
Pas que le roi craigne de retrouver sa tête au bout d’une pique – ce n’est plus à la mode – mais bien pire, de perdre toute chance de réélection en 2022. Ce qui est en effet pire, car cela ajoute à l’aveuglement de notre président monarque : il est encore le seul à ignorer que sa gouvernance sans gouverner tout en gouvernant lui a depuis beau temps déjà, enlevé toutes chances en ce domaine.
Mais que quelqu’un, un politique en l’occurrence, joue sa vie dans le monde du pouvoir sans se rendre compte du fait que chaque atermoiement, hésitation, décision prise trop tard, a comme conséquence des milliers de morts, a de quoi surprendre. Certes, un mort Covid n’est plus un électeur, mais il reste contagieux au plan électoral. Il laisse une famille ravagée, broyée par la peine, des amis qui n’oublieront jamais à qui ils doivent cette irréparable perte… Quelle raison d’état pourra-t-on évoquer pour nier la responsabilité de cette « héca-tombe » ?
Tous les gens sérieux pensent qu’il faut – et qu’il suffit – un confinement total doublé d’une vaccination massive pour « en finir » avec cette épidémie, mais c’est la seule hypothèse qui n’est pas, par dogme, envisagée. Peut-être par analogie avec l’histoire du début des masques : selon nos gouvernants, ça ne servait à rien, car en fait nous n’en avions pas. Aujourd’hui, si cet artefact « inutile » est absent, cela entraine une amende de 135 €.
Cela appelle un commentaire sur les vaccins : après avoir avalé le feuilleton des négociations Europe-Pfizer, on fait « ce qu’on peut », mais cela suffira peut-être car plus de 30% des Français ne veulent pas se faire vacciner. Mais on n’envoie pas ces gens-là sur une île déserte : ils seront harmonieusement répartis sur le territoire national pour réinfecter les 70% autres, quand les effets vaccinaux faibliront.
La question qui occupe les métaphysiciens est de savoir si le responsable de ce gâchis est conscient de sa responsabilité, face à tous ces morts, dont beaucoup ne l’auraient pas été avec plus de courage et moins de soucis des cotes de popularité. Quand la sagesse viendra avec l’âge, ce « responsable » aura des comptes à rendre à sa conscience.