La vie et l’intelligence dans l’univers

Il serait présomptueux de croire que l’Homme est le summum de l’intelligence dans l’univers.

La probabilité qu’il existe des milliards de planètes portant la vie est proche de la démonstration. Quand une seule galaxie peut contenir des centaines de milliards d’étoiles et celles-ci des planètes issues des nébuleuses protostellaires dont elles sont les scories – en tous cas les laissées pour compte de la concentration par gravité des variétés allotropiques de l’hydrogène et des poussières qui ont donné naissance à ces étoiles, croire que la Terre portant la vie est une exception est un déni obscurantiste.

La théorie de la panspermie a évolué depuis Anaxagore et il est aujourd’hui admis que les espaces interstellaires contiennent des molécules en voie de complexification que peuvent aboutir à des acides aminés, briques élémentaires de la vie.

Il n’est besoin pour ces processus d’aucune intervention de petits hommes verts ou de dieux hypothétiques, seulement des lois probabilistes. Les mêmes qui ont permis l’apparition et l’évolution de la vie sur Terre.

Quant à l’intelligence du vivant – comme sa diversité – elle ne peut avoir été que le fruit du hasard et la nécessité, selon le titre du célèbre essai de Jacques Monod.

La vie, comme potentialité, est donc présente partout dans l’univers et sans doute sur d’innombrables planètes dont les seules qualités requises sont de se trouver dans ce qu’il est convenu d’appeler la biosphère, ou zone distante de l’étoile-mère telle que la température soit propice au développement de la vie. Et, probablement, de formes de vie compatibles avec cette température. A condition, bien sûr, que la planète elle-même, contienne des éléments favorables à ce développement, tels les solvants et minéraux propres au développement d’organismes.

Revenant à l’intelligence et ses productions, imaginons une espèce, parmi des milliards, qui soit semblable à la nôtre, mais avec une avance technologique de dix millions d’années, une broutille aux âges dans l’univers. Il y a dix millions d’années, il y avait déjà des humanoïdes sur Terre. Pour faire plus simple, imaginons que l’espèce humaine survive à ses turpitudes et s’adapte aux conditions de dégradations de sa planète, ou encore crée des satellites ou elle se perpétue : à quel niveau de connaissance, de compréhension de l’univers parviendrait-elle ?

Nous en sommes à envoyer des robots sur la planète voisine, après avoir marché sur notre satellite, dans les soixante dernières années. Que sera l’évolution des sciences dans les neuf millions neuf cent quarante mille ans retenus dans notre exemple de dix millions d’années ?

Penser que l’Homme est unique et, de plus, le sommet de l’intelligence dans l’univers ne peut être qu’une boutade. Nous serions plus proches des réalités admissibles en imaginant ces sortes de dieux qui peuplent l’imaginaire depuis des millénaires, si bien décrits dans le livre d’Ezéchiel, chapitre un et deux.

En complément à cette réflexion, je vous invite à visionner cette série Arte sur le sujet :

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