Notre gouvernement, précautions électorales exigent, se décharge de ses responsabilités sanitaires sur le peuple, désormais seul juge de ce qui doit être fait pour combattre le fléau viral, grâce au concept d’acceptabilité.

3.12 millions de morts du Covid 19 au 27 avril 2021…
On ne fait que ce qui est admis par le peuple, conformément à l’article 2 de la Constitution : le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Sauf que, selon le Président de la République, la France est en guerre. Et là ce ne sont pas les mêmes règles du jeu.
Les règles de l’état d’urgence sont clairement établies et leur application dépend de l’autorité du gouvernement. La désobéissance civile n’entraîne pas les foudres jupitériennes, mais, dans le cas d’espèce, entraîne des contagions potentiellement mortelles.
A force de se demander ce qui va être accepter, on décide toujours absurde (on ne peut pas plaire à tout le monde) et trop tard, on court moins vite que les virus. Non, résolument, nous ne sommes pas en guerre. Quand c’est le cas, quand les bombes menacent, les citoyens sont aux abris avant même la première bombe.
Les errements, les décisions contradictoires, les discours lénifiants, les décisions soumises au principe d’acceptabilité équivaudraient, en cas de guerre, à un génocide. Mais un homme qui meurt dans un hôpital ravage seulement une famille qui souffre en silence. S’inquiéter de savoir ce qui est acceptable pour nos peuples d’individualistes autosatisfaits est une lâcheté comme celle de gouverner en fonction des sondages et des manifestations, en périodes d’urgence. Est-ce acceptable ?