Dieu frappe encore le pays de Canaan…

Le mardi 4 août à 18:00 deux fortes explosions secouent Beyrouth.

2.750 tonnes de nitrate d’ammonium, entreposées dans un hangar au port, viennent d’exploser, transformant les quartiers les plus proches en un champ de ruines, faisant des dizaines de morts et des milliers de blessés : ces deux chiffres s’alourdiront à mesures de l’avance des déblaiements.

Tout (presque) a été dit sur toutes les télévisions du monde des aspects techniques de l’événement et rien sur ses causes réelles, notamment les circonstances de l’explosion de ce stock qui menaçait la ville depuis 6 ans.

Il y a peu à dire sur la visite compassivo-politico-électoralo-ingérentielle de Emmanuel Macron, que nous créditerons de « bonne volonté » et qui a consisté essentiellement à critiquer le gouvernement du pays qui le recevait, probablement à raison, mais peu protocolaire, car ces gens que tout le monde aujourd’hui parait honnir ont été élus par le peuple libanais.

L’autre volet, plus compliqué, est la reconstruction d’une ville, qui va mobiliser des sommes considérables et une complexité et un temps qui se prêteront à toutes « irrégularités » ou « maladresses » technico-financières possibles.

Le Président français répète, comme une menace à des enfants turbulents qu’il reviendra le 1er septembre contrôler l’utilisation et les effets de la manne attendue. En fait il n’a comme arme que la bonne volonté et aucun droit ni moyen d’injonction ou de coercition, mis à part peut-être un froncement de sourcil désapprobateur. Le peuple s’est attelé au dépoussiérage des rues où s’entassent des voitures fracassées et des gravas de toutes provenances.

Face à l’embrouillamini politique qui règne dans le pays – et pas depuis 4 jours – une seule solution devrait prévaloir : Faire des appels d’offres internationaux par corps d’état et voir débarquer les centaines d’engins de chantier (déblais d’abord, urbanisme ensuite et architecture) pour faire place nette et reconstruire, en profitant de l’occasion pour améliorer les dysfonctionnements des fluides et égouts dont certains datent de l’époque romaine.

Tous ces intervenants, qui peuvent parfaitement inclure des entreprises libanaises spécialisées (BTP, Construction, aménagement électrique d’envergure, etc.) Seraient directement payés par les fonds de développement d’aide au Liban, réservés depuis des années (près de 17 milliards d’Euros) et prudemment tenus hors de portée du gouvernement chimérique de ce pays (chimère : animal mythique composé d’éléments anatomiques réels provenant de divers animaux, mais dont le résultat monstrueux n’existe pas).

Le gouvernement libanais actuel n’aurait guère de moyens de s’opposer à une telle solution, sous peine d’une autre explosion, du peuple celle-ci, qui parait bien proche de devenir une réalité à la moindre étincelle.

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