Madame Rachida Dati, au cours d’une interview chez « Bourdin-Direct », le mardi 14 décembre, assène, pour remettre cet arrogant à sa place :
« La politique n’est pas du marketing ! » (les professionnels du marketing apprécieront).
Raté, Madame ! Non seulement la politique est du marketing, mais elle est un exemple parfait du genre.
Le marketing pourrait se résumer – que les spécialistes pardonnent une éventuelle insuffisance – par la liste des concepts suivants :
- Etude du marché (entre autres de la concurrence) du produit envisagé,
- Création d’un besoin ou mise en évidence d’un désir chez la clientèle potentielle,
- Elaboration du produit en relation permanente avec les acteurs du secteur,
- Elaboration des media de lancement : conditionnement, publicité audio-visuelle,
- Définition des circuits de vente et modes d’introduction du produit appropriés,
- Positionnement merchandising,
- Punch-effet du lancement,
- Suivi de la campagne d’évolution des ventes et pilotage réactif à l’acceptation (analyse permanente des courbes des secteurs « vente »).
- Suivi des réactions-clients.
- Réaction de la concurrence.
- Contrôle de l’habituation de la clientèle et prise en compte des remarques, critiques, plaintes et de leur traitement.
- Décadence et projet de retrait du marché.
- Utilisation du retrait pour introduire un produit nouveau « plus ».
- L’utilisation des morts, si les produits extraits du marché ont eu une vie honorable.
Chère Madame Dati, si vous trouvez dans cette liste une rubrique qui n’a aucune utilité en politique, vous êtes peut-être une grande innovatrice, qui sait, mais difficilement une conquérante du vrai pouvoir.