L’organisation des jeux olympiques mérite globalement des compliments. Cependant, un point que certains considèreront peut-être comme véniel peut sembler le fait d’une philosophie distraite, mais à beaucoup, comme gravissime.
La « tour de contrôle » journalistique des JO, une plate-forme gigantesque nous annonce, à mesure qu’ils se présentent les événements marquants, donne la parole à des invités aussi prestigieux que compétents et jongle, sur un écran géant, avec les épreuves en cours.
Tout cela avec bonne humeur : tout va bien. Sauf…
Sauf qu’il n’existe aucun tableau indiquant ce qui se passe, où et à quelle heure.
Un écran de hall de gare modeste nous indique quels trains arrivent d’où et partent vers où, à quelle heure, et si le trafic le trafic connait des variations par rapport aux horaires. Avec ça, tout le monde « satisfait » car chacun peut faire ses choix.
Eh bien ! Pour des Jeux Olympiques, proposant au monde entier des compétitions captivantes, on cherche en vain sur nos écrans quelque chose de comparable.
Il faut user de grande patience pour qu’une allusion soit faite à la compétition qui nous intéresse par le journaliste de garde et souvent en vain. Ces gardiens des commandes suivent – et nous avec – les programmes qui les intéressent avec un quantum abusif envers les performances des Français !
Aurait-il été très dispendieux d’instaurer une petite chaîne donnant toute l’information sur les épreuves en cours ou à venir ? et sur quelle chaîne les trouver ?
Il existe de telles informations dans la presse, mais elles ont été imprimées deux semaines avant les jeux, donc… et le bon citoyen télé-soumis n’imagine même pas qu’on lui ait montré un tel irrespect.
Une fois de plus, la télévision – en général – traite les peuples comme des bœufs qui se nourrissent de ce qu’on leur jette.
Peut-être est-il encore temps de rectifier cette maladresse ?