N’importe quel corps visible, ou non, fait de n’importe quelle matière, constitué de molécules, elles-mêmes résultat associatif de quarks et autres, réputés composés de matière élémentaire, est fait … d’énergie.
On accepte, depuis fort peu de temps, depuis 1910 environ, de voir les atomes comme des réalités et non comme des illusions mathématiques.
Puis, à travers d’autre recherches opiniâtres, on est arrivé à parler de « grains de matière », de « champs de force », de « fermions » et « bosons » respectivement les « briques de la matière » et ce qui leur permet de s’assembler. Ne manquait que le ciment : hop ! c’est le rôle des « gluons », bien nommés. Toutes ces fonctions au parfum agricoles sont – et c’est leur particularité majeure – à la frontière de l’énergie pure.
L’énergie, il nous faut l’admettre, est donc à l’origine de tout ce qui existe, après des effets en cascade, depuis le Big-Bang à la forme de vie la plus élémentaire et jusqu’au monde, le plus vaste que nous puissions concevoir : celui de la pensée.
L’énergie est donc à l’origine de la matière et inversement, par la décomposition de celle-ci, par la mort du vivant et par les infinis et colossaux phénomènes astrophysiques
La pensée, mère de nos capacités cognitives, d’imagination, en passant par le rêve, avec, pour limites productives, toutes les sollicitations de nos besoins d’adaptabilité et notre propension à vivre nos émotions comme réactions aux événements de la vie, guides souvent de sa reproduction et de notre sensibilité aux arts ou à l’éthique.
Tout ce qui nous compose – et quelques fois nous décompose – passe par la pensée, au moins par la conscience.
Mis à part ses effets immédiats, que deviennent ces capacités à diriger la vie, ces possibilités de production quasi infinie, un temps locataires d’un hémisphère droit cérébral, créateur et de son homologue gauche systématique et méthodique.
Et que dire de la citation d’Anaxagore, mise au goût du temps par Antoine Lavoisier sur l’adaptative permanence de la vie, « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » quand il s’agit de la pensée, la conscience, ces éléments que ni la masse, ni la vitesse, ni le temps ne peuvent altérer ?
La pensée, et pour l’humain, son socle obligé, la conscience donc, comme élément fondamental de toute matière, est l’arbitre de toute création et de tout mouvement.
L’acte pensant est probablement, pour nous, la part de l’universelle énergie la plus subtile à pénétrer, car, comme les autres réalités qui ont exigé tant d’intelligence, d’acceptation de l’inacceptable, mais qui, si elles l’étaient dialectiquement, sont devenues un jour évidentes, constitutives d’une certitude nécessaire pour les être pensants, comme le sont devenus la possibilité de voler ou de conquérir des espaces planétaires, ou même – cela était un rêve voici trois générations – interplanétaires.
C’est dans cet esprit que LA question doit être posée : « La part de l’énergie universelle qui a mu le corps et l’esprit d’un être vivant supérieur sur notre planète – et sur d’autres – est-elle susceptible de participer à un mouvement global de conscientisation de l’univers, et, avec l’infini du temps comme allié, orienter non la quantité, mais la qualité de la conscience universelle vers le « bien » ?
Le propos peut paraître absurde, mais si l’idée de l’énergie comme origine et fin de tout (comme la plupart des religions voient leur dieu), la transposition de cet esprit total au plan de l’énergie totale, celle dernière a plus de réalité.
coucou Papa
Je le vois assez comme cela pour ma part.
Ce qu’on crée par la pensée a un destin.
Bisous