Si on veut suivre les meilleurs esprits en astrophysique, il faut rappeler que les trous noirs sont soumis aux normes de l’épistémologie, qui demandent l’approfondissement des théories de construction des phénomènes, jusqu’au point où on les considère réalités.
La connaissance des trous noirs est encore largement du domaine de l’observation, premier pas vers cette construction théorique.
La constitution du trou noir étant souvent beaucoup plus tardive que celle de sa galaxie, il est admissible qu’elle en soit la cause.
Par exemple, le trou noir de notre galaxie, environ 15 diamètres du soleil et plus de 4 millions de sa masse, nous est à peine connu, bien que lié à des phénomènes inexpliqués.
La plupart des galaxies spirales ont des masses insuffisantes pour retenir leurs étoiles périphériques ; pourtant elles restent là. C’est peut-être la masse propre de leur trou noir qui est en cause ? Ou n’importe quoi d’autre dont nous n’avons pas idée.
Malgré des instruments de plus en plus performants, on en est encore, en astrophysique, à l’âge de pierre, celui de l’observation.
On peut toujours rappeler que l’acquisition de la connaissance est une spirale : connaissance fondamentale 1, observation, théorisation, expérimentation, feed-back. Si c’est satisfaisant au regard de la science acquise, on arrive à connaissance fondamentale 2, et on recommence : observation, théorisation, etc.
Mais cela se fait à l’aune de la connaissance humaine et si on faute quelque part – à la théorisation par exemple – on ne s’en rend pas forcément compte si elle est élégante et toute la suite est entachée de doute, au mieux, d’erreur au pire. Il est assez rare qu’une nouvelle théorie séduisante ne devienne pas un cas particulier dans une autre théorie, plus large, assez peu de temps plus tard. C’est probablement l’échelle la plus courante du progrès.
On rappellera ce que tout le monde pense savoir : un trou noir est tellement massif qu’il engloutit tout ce qui l’approche et sa masse gigantesque ne laisse rien s’échapper, pas même la lumière.
Cependant, il brille et émet des rayonnements en quantités et genres considérables, ce qui n’est pas rien. Donc… !
Comme aurait dit Popeck : « ça commennncccee… »
Le pire qui puise arriver à la science, c’est une crise de dogmatisme. Et il semble que, dans certains domaines…