LOL ! Comme disent les « djeuns » !
La bruyante grandiloquence des Cassandres alertant sur le fait que la planète est en danger pourrait, avec profit, être utilisée pour signaler le vrai danger : l’humanité est en danger ! Comme depuis toujours.
La terre, elle, est tout à fait indifférente à nos gesticulations. Elle contient, par nature, des masses radioactives gigantesques, des produits toxiques (pour l’Homme, et certains animaux) qui ne la gêne en rien, des températures qui, si elles affleuraient, rôtiraient toute vie à sa surface et, sublime indifférence, elle pourrait disparaitre demain sans perturber la musique des sphères.
La planète se porte comme un charme et tout ce que pourrait tenter l’Homme pour la perturber ne lui serait pas même un chatouillis.
Tout ce qui est excessif est insignifiant : Laissons là ces discours enflammés sur cette boule de magma avec sa coquille d’œuf fissurée, qui finira bien par disparaitre, aux âges astrophysiques, et venons-en plutôt aux problèmes de survie de cette poussière de vie que représente la vie organique (ce n’est pas un pléonasme).
La base de la survie alimentaire, dans la vie de « surface », c’est le végétal, nourriture d’animaux (nous inclus), que nous mangeons, ou dont nous consommons les produits. Et les végétaux, qui doivent bien, eux-aussi, se nourrir, le font à partir de ressources que leur sédentarité (!) ne leur permet pas d’améliorer ou de choisir. Et ils sont la base de la survie de l’Homme. Il serait temps de s’en faire des alliés.
Dialoguer avec les végétaux. C’est l’œuvre à entreprendre.
De nombreux travaux ont montré que les végétaux sont doués de sensibilité, à commencer par les « sensitives » (mimosa pudica), mais de façon plus spectaculaire encore chez certaines plantes qui, soumises à la proximité d’une source de chaleur, affolent les électrodes dont on les munit.
Depuis longtemps des interrogations sont ignorées à propos du règne végétal que devraient peut-être nous préoccuper. Certains phénomènes semblent bien du domaine déterministe ou au moins de celui de l’adaptabilité, mais les causes de ces singularités devraient nos orienter vers des tentatives de « communication ».
L’exemple des épines (roses, acacias, cactées …) ont suscité les hypothèses les plus fantaisistes pour éviter d’examiner la plus évidente : les épines sont là pour défendre la plante. Et, en dehors d’une intervention divine, il faut bien admettre que ces dispositifs défensifs correspondent à un acte plus élevé que la réponse « réflexe ». Que certains arbres par exemple poussent en colonie serrée, droits et hauts parce qu’ils tendent à s’élever vers la lumière est une réponse qui peut être comprise comme mécanique. Mais des épines protectrices sont une disposition « sociale », une réponse à une action agressive en provenance du milieu. Il faut admettre qu’il y a « action-perception-raisonnement-réaction ». Une entité qui perçoit une action étrangère et qui s’organise pour qu’elle ne lui soit pas néfaste suppose une forme « d’intelligence ».
Combien de millions de réponses ne récolterait-on pas si on appelait à témoignage tous les jardiniers aux « mains vertes » qui constatent chaque jour ces étonnantes réactions des plantes ?
Est-il dès lors insensé de fonder une véritable pré-science de la communication avec les végétaux ?
Ceux d’entre nous qui connaissent les forêts africaines et amazoniennes savent la « puissance de vie » qui se dégage de ce monde où n’importe quelle modification disparait en quelques heures devant la puissance conquérante de monde vert.
Quel allié formidable pourrait être pour la vie intelligente cette autre intelligence, base et source de toute vie dès lors qu’elle en est la vraie nourricière.
Il faut ouvrir immédiatement un concours « l’épine » de la Phytocommunication !