Le premier symptôme intéressant : plus de 77% des étudiants des facultés de Droit sont des femmes. Ces chiffres restent constants dans l’exercice de la magistrature : 71% des juges sont des femmes, depuis leur accession à la magistrature, en 1946. Mais où serait le problème ?
A l’évidence, les délits ou crimes où les victimes sont des femmes n’ont pas le même devenir quand ils sont jugés par des femmes ou par des hommes.
Il est difficile d’invoquer l’impartialité, car les valeurs subjectives ne sont pas d’ordre intellectuel, mais pulsionnel, donc subjectif et ainsi déterminantes dans l’appréciation morale des faits, comme griefs, tant envers l’accusé qu’à son genre en général. En jugeant cet homme, on juge aussi l’Homme.
Il est aussi difficile de nier que la mansuétude est davantage une qualité féminine que masculine. Les femmes sont des mères – ou des mères en puissance – et qu’elles aient ou non enfanté n’a qu’un lointain rapport avec leurs instincts et le poids de celui-ci dans leur être au monde.
Ces considérations ne supposent aucun jugement global sur les quantités et qualités des facultés intellectuelles des sexes, mais sur la distribution inégale dans l’espèce chez les archétypes instinctuels biologiques des genres. Ce point indéniable est inséparable de la nature des jugements, dans l’absolu et juridiques dans le cas discuté ici.
Un temps viendra peut-être ou les faits et les caractéristiques biologiques, psychologiques, mentales, sociales, historiques et autres des deux parties en présence seront confiés à l’Intelligence Artificielle, type GPT 30, ou plus, qui ne sera pas entachée des inextricables composants de la subjectivité humaine et ainsi rendra des arrêts réellement impartiaux.
En attendant, un fait reste patent : la police, qui par un travail constant, souvent difficile, basé sur des faits indéniables, remet à la justice des sujets asociaux, souvent dangereux – pour les individus comme pour la société – voit souvent ses efforts annulés par une justice plus soucieuse de l’avenir social des délinquants, enfants perdus, que de la protection de la population. Cette mansuétude quasi maternelle a existé dans d’autres civilisations, aujourd’hui disparues.
On ne peut inférer de ce qui précède que les « vocations » juridiques des femmes en sont le sous-produit, mais probablement davantage de leur peu de goût pour les sciences exactes au profit des « humanités », qui conduisent le plus souvent vers l’enseignement – soin de l’enfant s’il en fût – ou vers la psychologie, qui représente un espoir de comprendre – et éventuellement – régler des conflits intérieurs, quête le plus souvent déçue. Il existe aussi la pédopsychiatrie, qui allie les compétences médicales à la prudente compassion maternelle, noble mélange, mais qui ne s’acquière pas en trois ans de licence.
Pour conclure notre propos, il faut admettre que les milliers d’années de quasi esclavage ménager de la femme ne rend pas aisé un choix de carrière, pour celles, nombreuses, dont l’intelligence égale ou surpasse celle de beaucoup d’hommes, mais qui ne sont que 24%, à études supérieures égales, à entrer aux conseils d’administration.
Mais la magistrature étant un chemin solitaire, celles qui s’y fourvoient par erreur devraient passer par les arcanes psychologiques d’adéquation de leur personnalité à leurs ambitions « justicières », dont souffrent souvent les justiciables et ceux qui les leurs présentent : les forces de l’ordre.
Autre évocation, et non des moindres : les juges ont le pouvoir absolu de juger. Ils ne rendent compte ni n’attendent d’approbation de personne pour émettre leurs décisions. Reste le recours à la cour d’appel, mais celle-ci reste prudente à l’heure de contredire ses collègues.
Enfin, les personnels de justice devraient faire abstraction de leurs opinions politiques, qui ne peuvent être oubliées quand elles sont contraires à celles de ceux qu’ils jugent. De telles dissensions ne peuvent rester sans effets. Si on ne peut empêcher l’exercice de la liberté de penser, l’appartenance à un parti politique, au moins, devrait être proscrit aux personnels de justice.
Juger n’est ni un sacerdoce, ni une instance charitable. C’est tenter d’équilibrer les plateaux de la balance de Thémis, de sorte que le coupable ne paie que le juste prix pour sa faute et que l’innocent, déjà injustement lésé ne se sente pas nié dans sa tentative d’évacuation de son ressentiment, voire de sa peine.
Pour ne rien enlever au sérieux de ce qui précède, je ne ferai qu’évoquer la sensibilité des juges mâles aux « accusées-reines-de-beauté » et aux juges femelles le même tout petit accroc à l’objectivité face aux beaux ténébreux.