Histoires à dormir couché.

« Faites ce que je vous dis, pas ce que je fais » (vielle sagesse populaire).

Dans le monde entier, les dirigeants politiques se font vacciner contre la Covid pour donner l’exemple en avalisant l’innocuité du vaccin et son absolue nécessité pour sortir de cette pandémie. Partout, sauf en France.

Nos dirigeants parlent par la bouche du ministre de la santé :

« Je ne veux pas prendre la place de quelqu’un d’autre dans l’ordre des vaccinations ».

Cette manière infantile de prendre tous les citoyens d’un pays pour des abrutis a quelque chose de très choquant ! A qui ce personnage aussi suffisant qu’insuffisant croit-il parler quand il s’exprime à la télévision ? A une école maternelle ou à un troupeau d’animaux très domestiques ?

Comme s’il ne savait pas que la valeur d’entrainement pour cette vaccination encore mal acceptée par une majorité de français, de lui et ses collègues gouvernants, aurait mille fois plus d’importance que quelques doses de ce vaccin ! L’étonnant, c’est qu’après nous avoir servi cette absurdité, il ne soit pas tombé mort de honte, ou de rire !

La vraie question, car la journaliste a fait ce qu’elle pouvait pour paraître convaincue, est de savoir pourquoi ces gens-là ne veulent pas être vaccinés, quelle que soit la valeur d’exemple que cela supposerait, pour cette vaccination qu’ils appellent, selon eux, de tous leurs vœux !

Les raisons les plus vraisemblables sont, par ordre de vraisemblance (ce n’est pas une répétition), d’abord parce qu’ils n’ont pas vraiment confiance dans un vaccin mis au point en dix minutes, ensuite, qu’un mutant est en train de faire des siennes et la vaccination pourrait devenir juste inutile, ensuite parce qu’ils pourraient freiner un peu cette affaire pour donner à Sanofi (big pharma français) la possibilité d’arriver sur le marché.

Hier, 29 décembre, l’Allemagne avait vacciné plus de 60.000 personnes, la France 64 !

On ira au score vers le 12 ou 15 janvier pour voir la reprise de cette catastrophe par cause de la stupide gérance de cette épidémie pour les fêtes de Noël et celle de Nouvel an.

Mais il faut bien que tous ces gens attentionnés aillent voir leurs grand-mères à Noël, puisque c’est une des deux fois qu’ils la visitent – avec le jour de son anniversaire – par an !

Là, je suis mauvaise langue, car il y en a qui, quand l’Alzheimer est trop avancé, l’amènent en vacances, mais pour que le voyage ne la fatigue pas trop, ils l’abandonnent à mi-chemin, dans une station-service de l’autoroute.

Alors, au mépris de toute prudence, sauvons Noël, comme ils disent.

A l’heure qu’il est, mercredi 30 à 10 heures, Véran, Ministre de la Santé, ne s’est pas encore excusé de son mépris pour le peuple (et je suis très attentif ! Je ne veux pas manquer ça !)

Et, sublime élégance, pour justifier la lenteur de notre administration, Véran ajoute, « nous préférons aller prudemment, plutôt que de faire comme l’Allemagne qui a vacciné huit personnels soignants avec des doses supérieures à la normale, par précipitation ! »

Quand on sait que l’Allemagne, au plus haut de l’épidémie, a accepté des tas de malades que les hôpitaux français saturés ne pouvaient plus accueillir, Véran, comme ministre et surtout comme médecin, s’est couvert de honte.

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