Violence, démocratie et gouvernance.

Le samedi 16 mars, le 18-ème samedi « d’activité » des Gilets Jaunes, je crois (je finis par perdre le compte) ne doit rien aux précédents – au contraire – pour la violence, la casse, l’expression de toutes sortes de haines, le mépris des lois (les manifestants n’avaient demandé aucune autorisation, ils ne risquaient donc pas d’en avoir une) et une vindicte orientée vers les forces de l’ordre.

Fouquets-1Inutile de décrire les scènes que les médias ont abondamment exploitées donnant plus que jamais une surinformation aussi inutile que glorifiante pour les casseurs, sautant de joie sur les débris d’édifices vandalisés ou incendiés (cette mode – mettre le feu – devient un classique : une mère et son bébé ont failli ne pas s’en sortir !).

Le problème se pose maintenant en d’autres termes : deux questions.

Les Gilets Jaunes peuvent-ils revenir dans la légalité, en demandant les autorisations de manifester, sans violences et s’occuper d’organiser leur propre service d’ordre ?

En l’absence d’une telle démarche, (qui retrouverait une teinte républicaine) et en cas de continuité non seulement illégale mais inadmissible de n’importe quel point de vue de ces désordres, le gouvernement doit-il se « contenter » de compter les points ?

Un ministre de l’intérieur se déclarait naguère satisfait « parce qu’il n’y avait pas eu de blessé !» dans une autre manifestation polémique.

A partir de quand les gouvernants vont-ils admettre que les grands blessés de cette invraisemblable situation, sont le pays, la nation, la république et maintenant, la paix sociale, donc la Justice ?

Jusqu’à quand des voyous masqués – d’origine diverses – vont-ils pouvoir frapper des policiers tombés à terre sous d’autres violences ? Jusqu’à quand la même engeance pourra impunément incendier voitures, immeubles et véhicules de police, avec leurs occupants ?

Aux Etats Unis, les policiers attaqués peuvent – doivent – en cas d’attaque les mettant en danger, faire usage de leurs armes.

Attaquer un policier, c’est attaquer l’Etat. Le coupable s’attaque à la France comme le ferait n’importe quel ennemi déclaré.  Il doit être traité comme tel.

Et qu’on n’invoque plus cette disposition légale imbécile de « la riposte proportionnée à l’attaque ! » contenu dans l’article 122-5 de la loi sur la légitime défense.

Comment l’attaqué peut-il juger des intentions de l’attaquant ? Cette loi – si c’en est une – ne peut avoir été votée que par des bourgeois bien-pensants qui n’ont jamais été face à un danger véritable. Et appliquer cette ineptie dans le cas des forces de l’ordre est insultant pour elles. Nos policiers et gendarmes sont correctement formés et ils savent ce qu’il font.

Jusqu’à quand faudra-t-il accepter des violences – qui n’ont en fait rien à voir avec les revendications fondamentales des Gilets Jaunes – qui donnent à la France une image de chaos, avec ses conséquences, quand il ne s’agit en fait, que de faiblesse gouvernementale.

En l’état des choses, on ne voit pas pourquoi cela s’arrêterait. Les « casseurs » sont peut-être les symptômes d’une déviance qui devrait attirer l’attention des analystes spécialistes de la psychologie des masses. Nous sommes en train de dépasser l’acceptable au niveau des – nécessaires – contre-pouvoirs.

Une réflexion au sujet de « Violence, démocratie et gouvernance. »

  1. Bonjour Mr Novovitch,
    Je m appelle également Mr Novovitch…… je suis le petit fils de Claude.
    Je n ai jamais lu quelquechose d aussi juste concernant ce fameux mouvement des « gilets jaunes ».
    Notre gouvernance « élue » a tendance a se soucier beaucoup plus de ces interets personnels et de « reelection » qu aux interets du peuple. C est fort dommageable pour l interet commun que la politique soit devenue un metier plutot q une vocation !!!! Nous payons aujourdhui le laxisme généralisé des dernieres decennies.Je suis surtout inquiet pour mes enfants.
    En espérant pouvoir vous rencontrez un jour !?
    Mikaël Novovitch.

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