Si l’Homme possédait l’enzyme cellulase, comme les herbivores, qui permet de digérer la cellulose, il n’y aurait plus de faim dans le monde. Le biotope marin, que personne ne cultive ou ne « nourrit » alimente la quantité de vie organique prodigieuse que contiennent les mers et océans.
S’agissant des produits de la pèche ou de ceux de l’élevage, ils iront en diminution permanente relative à la progression linéaire de la démographie et s’épuiseront.
L’Homme se nourrit essentiellement de poisson et de viande, pour ses besoins énergétiques majeurs, transformateurs digestibles des biotopes végétaux terrestre et marin, car son incapacité enzymatique (cellulase) ne lui permet pas de s’alimenter aux sources naturelles des nutriments disponibles directement dans la nature bien qu’entretenant une faune abondante.
En résumé, si l’homme pouvait être doté de cellulase, il pourrait transformer l’amidon en glucose et assurer ses besoins énergétiques de survie, loin au-dessus des besoins humains, en augmentant au besoin ses ressources végétales, plus faciles à produire et non polluantes.
Cet état de chose disqualifie les théories végétariennes, du fait que la plupart des végétaux n’ont d’autres capacités que la production d’amidon, partiellement inassimilable, en alphadextrine, maltotriose et maltose, scindées ensuite en glucose par d’autres enzymes présentes à la surface des cellules intestinales. (Thierry Brun, université de Genève).
Ces mécanismes, maintenant connus, pourraient-ils conduire à la synthèse des enzymes défaillant(e)s qui permettraient à l’amidon sa transformation en glucose requise par nos cellules pour son absorption et subséquente production énergétique, par un processus multipliant celui introduit par la nature ?
Ce souhait est certainement une vue ingénue au regard des complexités que sa réalisation supposerait et sa réalisation a certainement été explorée par les meilleurs esprits du domaine, mais d’autres démarches bénéfiques pour l’humanité, telle la vaccination, ont été réalisées à partir d’idées plus simples encore
Quand Méliès réalise, en 1902, son « Voyage dans la Lune » il n’imagine pas que 67 ans plus tard, certains de ses jeunes contemporains seraient encore vivants lors de sa réalisation.