La permissivité d’une Angela Merkel en 2015 a porté à des sommets l’arrivée de migrants, de façon anarchique et peu humaine.
Laisser venir des gens pour les entasser dans des « centres d’accueil » , sans perspective d’emploi, sans garantie de pouvoir faire suivre leur famille et si (quand ?) ce sera le cas, en faire des citoyens de second ordre, tout cela n’est pas le plus grave.
Actuellement, le mouvement se ralentit considérablement et il reviendra au taux des années ’90 dans deux ou trois ans.
Mais cet enthousiasme aveugle – certaines ONG, à part la cécité, montre une irresponsabilité insouciante – celui-là même des bienpensants qui cherchent on ne sait quelle sanctification dans l’excès.
Ce que ces gens ont obtenu, c’est d’effrayer des peuples assoupis dans leur opulence et de leur inspirer au moins une méfiance, au plus une xénophobie orientée, une des pires qui soient : le racisme, qui connait aujourd’hui un regain dans toute l’Europe.
Les gouvernements qui « virent à droite » pour de simples raisons électorales, non sans un fond de conviction ou, pour certains, de nostalgie, sont de plus en plus nombreux. Les observateurs les plus perspicaces ne peuvent pas assurer que les élections européennes ne donneront pas la majorité à une droite dure, voire l’extrême droite.
Comme, dans le même temps, plusieurs de ces pays se réarment, le rêve d’une Europe qui ne connaitrait plus jamais la guerre ne parait plus aussi évident qu’il le fut à sa création.
La vraie vie n’est pas un jeu de stratégie et les « coups d’éclat » ne sont pas admis, sous peine mort de la démocratie.
Le temps est peut-être venu de mettre en route le seul projet humain, économique, social, envers les pays en situation difficile : apporter une aide structurée, intelligente, contrôlée et surtout, surtout, mais surtout, qui ne soit pas une miette des budgets nationaux mais une vraie part qui permettrait sur 25 ou 30 ans, de donner aux migrants d’aujourd’hui l’envie de retourner chez eux, car ils n’en sont pas partis de gaité de cœur !