La logique voudrait que tant qu’une épidémie sévit, on applique des règles de sécurités strictes, efficaces et viables.
Dans le cas de la catastrophe sanitaire que nous vivons, il s’est établit deux combats sans merci :
Les luttes d’egos et de théories dans le monde scientifique, qui font que personne n’est entièrement d’accord avec personne et que les politiques qui doivent décider n’ont ni la compétence ni la même perception des choses pour prendre les décisions qui s’imposent.
Après avoir eu près de 30.000 morts (la comptabilité des décès en EHPAD est assez brumeuse et celle des morts à domicile inconnue), on s’apprête à « déconfiner », c’est-à-dire à libérer des gens à « bout de nerfs », comme on relâcherait un peloton de marathon, dont chaque membre a l’ambition de gagner.
Dans le cas qui nous occupe, chacun ayant des souhaits, des nécessités, des obligations différentes, et – c’est le plus grave – des opinions, basées sur les 10 heures par jour à raison de quelques théories à l’heure, émises par des gens compétents dans leur domaine, sauf qu’ils n’ont jamais rencontré avant ce problème spécifique. Donc, ils ne peuvent qu’opiner et le « confiné commun » n’a pas d’autre option que de les écouter, la télévision étant ce qu’elle est dans quasi tous les foyers français. Et de se faire sa propre opinion, dans un domaine qu’ils ne connaissent pas.
Il est très probable qu’une seconde vague de contamination suive celle-ci, et ajouter à cela que l’industrie doit reprendre, donc…n’arrange rien.
Il n’existe qu’une solution logique en cas d’épidémie : on applique les mesures nécessaires et on attend qu’elle s’éteigne.
Toutes les courbes statistiques vont, depuis quelques jours, dans le bon sens. Elles baissent toutes. La logique voudrait qu’on attende qu’elles soient revenues à zéro, plus une marge -connue – de la survie des virus qui auraient oublié le chemin du retour et qu’ils meurent de vieillesse (entre 4 et 7 jours). L’épidémie passera alors dans les mauvais souvenirs !
En fait, la bêtise humaine et l’incompétence de ses édiles ne va pas dans ce sens : pour tous ces brillants cerveaux, la simple logique n’est pas envisageable. Comprenez bien : il faut que l’industrie redémarre ! Et il n’y aura qu’une population qui va croître, celle des orphelins.