Puisqu’il faut le répéter !

La stabilité d’une société accueillante en matière d’immigration doit obéir à un processus aujourd’hui parfaitement connu ; L’assimilation, ultime phase d’un processus dont les étapes sont clairement identifiées et indispensables :

D’abord l’acculturation, dont les démarches essentielles sont l’acquisition du langage du pays hôte, des coutumes assurant son harmonie, de la compréhension de ses valeurs morales et civiques, de ses éventuelles croyances religieuses, toutes démarches fondant une société qui doivent être respectées, comme d’ailleurs celles de l’immigrant.

Suit l’intégration, phase de l’acceptation bienveillante du pays hôte, en harmonie avec la volonté de l’immigrant d’une inclusion non traumatique dans son nouveau cadre de vie, consistant essentiellement en un effort constant pour que son arrivée comme sa présence soient, au pire, neutre et au mieux un apport bénéfique des différences civilisationnelles. C’est la phase de recherche d’emploi digne, de la scolarisation des enfants, de participation aux activités sociales et culturelles, …

Enfin l’assimilation, qui fait de l’immigrant un citoyen, en Droit et en Vérité, concerné par toutes les facettes de la vie de son pays d’adoption sans recherche ni acceptation de démarches communautaires, germes des fractures sociales et des désordres qu’elles engendrent. L’assimilation ne suppose pas l’abandon des racines culturelles ou religieuses de l’immigrant, dès lors qu’elles restent dans le domaine privé et ne prétendent pas au prosélytisme.

Toute démarche qui ne respecte pas ce processus éprouvé, en tentant, par exemple, de rechercher des appuis communautaires, représente pour l’immigrant une démarche séparatiste, génératrice de méfiance, voire d’animosité envers sa terre d’accueil, rendant son assimilation difficile ou impossible. Dans ce process, le pays d’accueil a une responsabilité évidente, en favorisant, pour des raisons économiques (quartiers et logements « sociaux ») des coalitions d’intérêts qui conduisent souvent à l’instauration de zones de non-droit, aussi dommageables, avec le temps, au pays d’accueil comme aux populations d’immigrés retardant, souvent annulant, tout process d’assimilation.

Une réflexion au sujet de « Puisqu’il faut le répéter ! »

  1. Dans l’espace intérieur de nos appartenances se cachent des fantômes qu’on ne maîtrise pas toujours

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