Chacun sait aujourd’hui que la comète Swift-Tutell, qui a son périgée à moins de 400.000 kilomètres de la Terre et son apogée à plus de 7.000.000.000, laisse des débris, qui dessinent son chemin, que la parallaxe depuis la Terre projette dans la constellation de Persée, d’où leur nom.
Ces – petites – météorites qui sont visibles chaque année au mois d’août, en « pluie d’étoiles », ne tombent pas sur la Terre, mais c’est au contraire la Terre qui les percute dans leur immobilité, à la vitesse qu’a notre planète dans sa ronde autour du Soleil : environ 107.000 km par heure.
À cette vitesse, l’atmosphère terrestre offre une résistance telle que le choc sur ces résidus de comète les désintègre, produisant ce magnifique spectacle.
En repassant « près » de nous, tous les 133 ans, la comète alimente son orbite en débris qui perpétuent le spectacle astronomique qui sera redonné, en « live », en 2.126, sauf modification de l’orbite terrestre.