Le racisme.

Avant de parler sérieusement de racisme, faisons un sort à la théorie bienpensante actuelle qui essaie de percer (à la façon d’un furoncle), selon laquelle les races n’existeraient pas.

Sans races, le racisme est de fait absurde et meurt sacrifié sur l’autel de la bêtise. Cette attitude qui ne mérite même pas le statut de théorie est une manière de déni aveugle qui reviendrait à dire que, comme les maladies dérangent, elles n’existent plus (nions ensemble le Corona virus). On pourrait y ajouter des centaines de concept ou valeurs dérangeants. Ont suivi des justifications aussi délirantes que marquées d’ignorance, comme celle qui voudrait remplacer le mot race par ethnie. Alors que le mot ethnie se rapporte a un système ou état sociologique et que le mot race implique des spécificités anatomo-physiologiques naturelles, qui n’ont évidemment rien d’abaissant.

La seconde erreur, bien plus grave est l’abominable insulte que représente cette démarche qui tente de faire dialectiquement disparaitre des spécificités inhérentes à une race, comme si elles étaient infamantes ! Cette tentative de peindre, mentalement, les noirs en blanc, ce qui parait difficile à transposer à la réalité, est probablement la démarche la plus maladroite et insultante qui ait été proposée. Les noirs sont le plus souvent fiers de l’être et développent, par réciprocité, un racisme anti-blancs dont nous nous serions volontiers passés.

Cette planète porte, par les hasards d’une origine polyphylétique, trois races essentielles : Noire, Jaune et Blanche. Ces races n’ont pas la même origine (tant pis pour Adam et Eve) le même âge, les mêmes situations géographiques, les mêmes caractéristiques morpho-physiologiques, en fonction de leur situation géo-climatiques et d’autres causes moins connues, mais aucune d‘entre elles qui soient dégradante. Et on voit mal ce qui, dans cet état de choses, pourrait être dévalorisant.

Ou serait-ce en matière d’intelligence ? Le psychologue qui trouverait à Paris le quotient intellectuel d’un congolais inférieur à la moyenne française ne survivrait pas trois jours dans la forêt dense du Congo. La capacité d’adaptation n’aurait-elle plus d’importance aujourd’hui, quand elle a été l’un des piliers fondateurs de la définition-même de l’intelligence humaine ? La technologie qui serait le signe d’une différence évidente n’est qu’une béquille qui s’apprend sur une génération et qui est actuellement plus jaune que blanche. Ceux qui n’ont jamais mis le pied au sud du Sahara devraient s’abstenir d’opiner. On n’apprend pas l’anthropologie devant la machine à café ou au bar du quartier.

Il est devenu inconvenant de parler de « nègre » (le roman d’Agatha Christie « dix petits nègres » vient d’être rebaptisé « ils étaient dix »). En quoi, sémantiquement, le mot « nègre » est-il une insulte, changé pour Noir, quand « nègre » qui vient du latin « niger », signifie Noir, la couleur ! Décidément, les complexe de supériorité acquis pendant le siècle des colonisations ont la peau dure.

En réalité, le sentiment de défiance vient, comme souvent, des différences apparentes, qui, quand elles ne semblent pas « logiques » engendre la peur et la peur, la haine. Car la conscience de la peur infériorise et cet état avilissant génère la haine de l’objet qui l’a suscité. A un moindre degré, l’objet de la peur étant tenu à distance (relativement de moins en moins), il devient la cible du mépris, ; ce qui ferme la boucle d’un racisme qui se pourrait définir comme un mépris des races « inférieures ». Heil Hitler !

Encore que cette répulsion semble attachée à d’autres logiques, car la mixité sexuelle augmente de façon spectaculaire, largement soutenue par les médias et le monde publicitaire. Et c’est tant mieux !!!!

L’absence de prévention négative chez les enfants face à leurs congénères d’autres races (et ethnies) est sans ambiguïté.

En fait, il n’est pas nécessaire d’inventer des théories ridicules pour défendre les « pauvres noirs ». L’évolution démographique et la circulation des personnes sur la planète s’en chargent. Les racismes montent chez les blancs, car ils savent que dans moins d’un siècle, ils seront minoritaires et de façon écrasante. Les « poves nègres » des colonies qui rappelaient les « troopies » des animaux dénaturés de Vercors sont aujourd’hui souvent professeurs des universités, tant en Europe qu’en Amérique.

Là aussi, c’est tant mieux !

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