Un mot très usité aujourd’hui pour sa valeur agressive : antisémitisme. Beaucoup de locuteurs, des plus humbles jusqu’aux chefs d’États, l’emploient sans égard pour sa signification exacte.
Les Sémites sont des populations issues des régions Sinaïtiques, reconnaissables par leurs caractéristiques physiques et évoquées dans la Bible comme les enfants de Sem, fils de Noé, essentiellement :
Les Juifs et les Arabes.
En 1781, le philologue Allemand A.L. Schlozel, dans le tome III de son « Repertorium für Biblische Morgenland dische » est le premier à classer définitivement ces deux populations comme Sémites.
L’Académie Française donne à ce terme exactement la même signification : Les Sémites sont les Juifs et les Arabes, évoqués aussi comme les descendants de Sem, fils de Noé.
Le doute n’est donc pas permis, les tenants d’un racisme antijuifs tenace, quand ils insultent leurs victimes insultent aussi les Arabes et l’affaire est presque comique quand ce sont les Arabes qui se disent antisémites.
Si ces derniers avaient des velléités correctrices pour s’affranchir de la parentèle de Sem, ils renieraient le Coran qui insiste sur le fait que la Torah et l’Évangile sont bien des dons de Dieu.
En matière de distinction, certains ont proposé, pour les Arabes, l’antagonisme « Arabophobe », mais ce n’est que passer d’une lacune culturelle à une autre, car le suffixe « phobe » signifie crainte et non haine.
Non, décidément, le lien filial d’origine des Juifs et des Arabes est indiscutable et la seule solution serait de renommer les deux camps, peut-être « anti-juifs » et « anti-arabes », avec la difficulté d’avoir le « anti » en commun ( ! ).
Ou, comme ultime recours, que ces deux peuples se souviennent de leur origine commune.
Ou enfin, qu’ils réalisent, à compter leurs morts, que l’Amitié est plus facile à vivre que la Haine.