Des soldats israéliens tuent, par « erreur », trois otages, libérés par le Hamas, qui apparaissent, sans armes et avec un drapeau blanc, dans une rue de Gaza.
N’importe quel stratège vous le dira : dans des situations conflictuelles de cet ordre, le renseignement n’a pas de prix !!!
Trois jeunes hommes, à l’évidence israéliens, dont un blond-roux flamboyant, peu courant chez les arabes, en bonne santé physique et mentale apparente, viennent du côté adverse, sans armes et protégés par leur drapeau blanc. Ils sont immédiatement abattus sans sommation par Tsahal, l’armée de leur pays.
Cherchons l’« erreur » !
Pour ce qu’il parait, du côté israélien, il ne s’agit pas d’un soldat perdu, affolé, qui tire sur ces trois jeunes hommes, mais, selon la déclaration des autorités israéliennes, « des forces israéliennes ».
La logique voudrait que cette exécution ait été délibérée, ce qui signifie, en langage militaire, ordonnée.
Quelle raison une telle démarche de l’armée israélienne justifie cet incroyable mépris d’une source de renseignement miraculeuse, si ce sont des palestiniens, ou la joie de retrouver des otages vivants, si ce sont des israéliens, et les apparences évidentes ne laissent pas de doute.
Ces trois jeunes hommes ont été abattus sur ordre.
La question qui découle naturellement de cette situation : que craignaient les dirigeants israéliens de ces jeunes compatriotes ? Et sa réponse évidente : ce qu’ils auraient à dire sur « l’autre côté » aux leurs et à la presse mondiale, n’était pas du goût des autorités d’Israël.
Que signifie exactement cette terrible « erreur » ? à qui, à quoi sont sacrifiés ces trois cavaliers de l’apocalypse ? (Du grec apokalupsis, révélation).
Les questions qui auraient pu leur être posées :
– D’où venez-vous ?
– Pourquoi vous a-t-on relâchés,
– Combien y-a-t-il d’otages vivants, morts ?
– Combien avez-vous vu de membres du Hamas ?
Et toutes les autres questions qu’impose la situation.
Il y a mille façons de spéculer sur cette affaire et la plus invraisemblable est celle rapportée par Tsahal : trois jeunes hommes portant un drapeau blanc et sans armes tués « par erreur ». Une erreur a toujours une cause. L’absence de commentaire sur cette cause est troublante.
Mais toutes ces questions ont pu être posées avant « l’erreur » et le sort de ces trois jeunes scellé comme résultat des réponses apportées.
Ou n’étaient-ce pas des otages ? Seulement peut-être des ex-habitants de la zone qui venaient rechercher quelques affaires dans leur habitat en ruine ?