À tous ceux qui sont morts et mourront …

…dans la guerre en Palestine, origine des trois monothéismes.

Il est inutile de revenir longuement sur l’histoire du Sionisme, qui commença avec Hetzel au XIXe siècle et le projet d’un état Juif (1897). L’acquisition de terres à l’empire Ottoman, que gère alors la Palestine, lui donne sa première consistance.

Au gré des événements internationaux, le projet d’un Judenstaad (État Juif) connait des fortunes et acceptations diverses.

En 1917, le Jeune état reçoit l’appui de l’Angleterre, par la déclaration « Balfour » :

« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer national pour le peuple juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des collectivités non-juives existant en Palestine, ou aux droits et statut politiques dont les Juifs jouissent dans tout autre pays ».

Cette déclaration cristallise la réalité de l’État Juif et les réactions du peuple palestinien et de ses alliés – les pays Arabes – de la région.

Là, le problème rejoint l’Histoire Contemporaine, que la révolution des médias depuis la deuxième guerre mondiale a fidèlement suivi.

La partition théorique de la Palestine, en 1967, semblait les prémices d’une solution à deux états, qui n’a été qu’un projet mort-né, du fait de la colonisation anarchique de la Cisjordanie par des populations israéliennes, qui n’a guère faibli depuis.

Aujourd’hui, soutenus par l’Occident pour Israël et les pays Arabes pour les Palestiniens, un état de guerre d’une violence sans précédent ensanglante la région.

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Après ces « raccourcis » que les historiens pardonneront, il apparait clairement et indubitablement que la seule solution viable à long terme, qui respecterait les deux parties serait le retour aux frontières de 1967, avec un lien entre la Cisjordanie Palestinienne et la bande de Gaza, pour accéder à la mer.

Le problème majeur resterait le « rapatriement » des colons israéliens de Cisjordanie. Mais il est moralement soutenable qu’Israël, pour avoir permis, voire encouragé, ces établissements coloniaux, soit responsable de leur libération. Des négociations intelligentes pourraient éviter une politique « de la terre brulée » lors de l’abandon des infrastructures et urbanisations développées durant l’occupation coloniale.

Tout peut être dit et contredit dans une telle situation.

Ce qui est certain, c’est qu’une solution devra s’appliquer. La plus logique aurait sans doute les meilleurs fruits. Et aucune proposition ne parait plus adaptée que la coexistence de deux états, que les meilleurs géopoliticiens du monde considèrent d’ailleurs comme la seule.

…Et tous ceux qui mourront jusqu’à l’instauration d’une paix durable seront immolés au criminel entêtement de politiciens incompétents et indignes, des deux bords, comptables de chaque vie sacrifiée…

Cependant, bien qu’on sache que toutes les guerres génèrent des événements horribles, rien n’effacera le massacre du 7 octobre 2023, qui restera une plaie inguérissable dans la conscience collective de l’humanité.

 

Une réflexion au sujet de « À tous ceux qui sont morts et mourront … »

  1. Dix fois plus de morts côté palestinien. Les médias occidentaux qui censurent ceux qui parlent de crimes de guerre en les taxant d’antisémitisme.
    La population est empêchée de faire des manifestations. Où sont les méga concerts en faveur de la paix? Quelle personnalité s’engage et donne l’exemple ? Qui peut dormir tranquille dans le monde actuel

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